L’Association considère le bâti et notamment le logement comme un déterminant social de santé de bien-être et d’intégration. Elle mène depuis sa création une politique immobilière dynamique.
Cette politique passe par l’acquisition et la restauration de maisons d’habitation du patrimoine local, par des locations de logements et par l’accompagnement des pensionnaires à la location ou à l’achat de leur propre logement.
Le Foyer de Cluny possède à ce jour :
- Dix hébergements collectifs de six à treize places
- Dix-huit logements annexés aux hébergements collectifs d’une à deux places
- Dix-sept résidences indépendantes d’une à trois places
- Quatre logements loués.
Les usagers peuvent être par ailleurs accompagnés dans leur propre habitation, louée ou acquise.
La pluralité et la diversité de ces hébergements permettent d’offrir des réponses personnalisées, adaptées et évolutives. Elles participent au quotidien à la mobilisation physique et mentale des personnes handicapées.
Une intégration à plusieurs niveaux
Les foyers collectifs et logements individuels, les pôles d’activité et de travail sont éclatés, disséminés dans le tissu urbain local.
Cet éclatement permet de prévenir la stigmatisation du handicap corrélative à la concentration de l’accueil dans un bâtiment isolé et clos. Il crée des interactions entre les pensionnaires et leur environnement qui participe à leur intégration.
En hébergement collectif, la vie communautaire de type familial permet une intégration interne qui prévient, par les échanges avec les corésidents et la vie en collectivité, le sentiment de solitude et la situation d’isolement. Le fait de vivre ensemble dans un hébergement de taille volontairement familiale crée, grâce au partage de moments, d’une histoire et de souvenirs communs, une forte cohésion.
Le pensionnaire en logement plus autonome éprouve un fort sentiment d’être chez lui et bénéficie d’un espace de liberté et de sociabilité. L’évolution possible d’un logement plus collectif vers un logement plus autonome est perçue comme une promotion sociale par les intéressés.
Le logement est alors marqueur d’indépendance, d’autonomie et de normalité. Le fait de vivre en milieu « ordinaire » contribue à être perçu et à se percevoir soi-même comme une personne « ordinaire » plutôt qu’une personne reconnue handicapée. il contribue à l’intégration de la personne dans le milieu ordinaire.
Le bâti sous toutes ses formes et toutes ses modalités est un outil privilégié de l’Association pour assurer ses missions et plus particulièrement pour l’intégration sociale des pensionnaires.